Alison NOIROT , entre vie quotidienne et proximité
- Association ATSG
- 22 juin 2022
- 3 min de lecture

1. Peux tu te présenter?
Je m’appelle Alison NOIROT et j’ai 26 ans. Pendant près d’un an après l’obtention de mon diplôme de CESF, j’ai eu l’opportunité de travailler au sein d’une association prenant en charge des personnes et des familles en situation de précarité. J’ai également accompagné des femmes victimes de violences conjugales. J’ai eu à mettre en place des actions individuelles et collectives à visée socio-éducative.
Aujourd’hui, je continue sur la lancée mais au sein d’un Centre Social en qualité de Référente Familles.
2. Qu’est ce que le métier de Référente Familles en CENTRE Social ?
La Référente Familles d’un Centre Social, un vrai moteur… elle est partout, avec tous et tout le temps…J
J’ai pour mission d’Accueillir, Informer, orienter, accompagner dans tous les domaines de la vie quotidienne mais aussi solliciter et coordonner les actions.
L’objectif principal étant de transformer des demandes individuelles informelles des familles en actions collectives pour les inscrire dans la vie sociale de leur territoire.
En tant que référente famille, je dois constamment favoriser le lien social, inciter à la prise d’initiative et piloter les actions et services avec les habitants. Pour résumer, je dois bien voir et surtout bien entendre J ce avec une vision à 180°.
3. Pourquoi avoir choisi ce métier?
J’ai choisi ce métier car je voulais être un travailleur social proche des autres. Aider l’autre en le valorisant et en lui montrant qu’il est capable de faire plus, d’aller de l’avant. Mon poste actuel a une autre dénomination mais il est très proche du quotidien d’une CESF.
Selon moi, le travailleur social met l’accent sur la gestion de la vie quotidienne et la proximité qu’il entretient avec les personnes accompagnées. Le cœur du métier est le « faire ensemble ».
4. Ce que tu aimes le plus faire dans ta pratique?
Ce que j’aime le plus ce sont les actions collectives, pas spécifiquement les ateliers budgétaires comme on pourrait penser, mais les ateliers dans leur ensemble. J’ai eu a constaté qu’il n’est pas nécessaire de se connaitre pour partager un moment de convivialité ; pour échanger avec l’autre, sans pour autant mettre en avant ses difficultés quotidiennes.
Ce que j’apprécie le plus, c’est l’impression à chaud après les ateliers collectifs. On observe que la plupart du temps, les personnes se livrent sans crainte et un travail peut être mené. C’est à ce moment précis que je me rends compte de l’intérêt de mon travail.
5. Ce que tu aimes le moins?
J’ai beaucoup de mal avec le manque de professionnalisme et surtout la difficulté à travailler en partenariat de manière large.
Hélas, il faut de tout pour faire un monde. Des fois, il m’arrive de me demander pourquoi certains professionnels (toutes branches réunies) arrivent à accueillir un public sans avoir un minimum d’intérêt pour leur situation.
6 Quels conseils tu donnerai par rapport à ton métier ( a toi de choisir à qui tu souhaites t’adresser pour cette question, enfants parents partenaires institution…)
Je voudrais m’adresser aux jeunes qui souhaitent s’orienter dans le travail social: pour exercer, il faut aimer les autres, on ne choisit pas cette voie sans savoir pourquoi. Petite clin d’œil à certaines stagiaires !
7 Un petit mot pour l’assos ?
Je sais que le monde associatif est difficile surtout à l’heure actuelle où on manque tous de temps mais je pense que nous avons besoin de l’ATSG car nous reste beaucoup à apprendre des autres. Aussi, je pense qu’il y a encore des améliorations à prévoir dans le travail social en Guadeloupe…FÕS
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